Histoires de réussites > Le Chemin de fer Canadien Pacifique : leadership et soutien localFrappez à la porte du Mieux-être de l’entreprise au siège du Chemin de fer Canadien Pacifique à Calgary et vous trouverez Sylvana Leclerc, qui a contribué à lancer un programme primé en 1999 et qui continue de croire à la valeur du bien-être en milieu de travail. Sylvana est la seule membre du personnel du CFCP à consacrer tout son temps à la promotion de la santé mais cela ne signifie pas qu’elle travaille seule. Dès le début, la société a formé un comité de haut niveau réunissant cadres et représentants syndicaux pour définir une orientation. Leur participation est précieuse, dit-elle. « C’est plus long de passer par un comité mais son appui et sa contribution sont essentiels. » Le CFCP en bref Tout aussi importants sont les comités de santé et sécurité du CFCP, répartis sur plus de 200 lieux de travail. C’est là que se prennent les décisions fondamentales touchant les initiatives de mieux-être au travail. « Je constate que la participation est bien meilleure quand ils s’impliquent, indique Sylvana. Je veux vraiment qu’ils se sentent partie prenante de ce qui se passe. » La sécurité est un mantra au CFCP et par conséquent, les comités de santé et sécurité sont dotés de connaissances et d’influence. Le plan annuel que chaque comité présente à la direction comprend des objectifs de bien-être établis en fonction du programme de mieux-être de l’entreprise et des besoins locaux. Certains se concentreront sur l’ergonomie, d’autres sur l’activité physique et d’autres encore, sur la santé cardiovasculaire ou la fatigue. Quelles que soient les options choisies par les comités, Sylvana dispose presque toujours de ressources et d’outils qu’ils peuvent adapter pour faire décoller leurs initiatives. « La plupart des experts conviennent que la promotion de la santé au travail exige l’appui de la direction et j’y crois, pense Sylvana. Mais je crois aussi que c’est très important d’avoir l’appui de la base. Les gestionnaires se déplacent, les chefs de la direction et les vice-présidents prennent leur retraite et le mieux-être n’est toujours pas aussi intégré que je le voudrais. C’est donc important d’obtenir l’engagement à tous les niveaux en offrant des programmes à valeur ajoutée. Vous aurez alors plus de chances de pouvoir continuer et d’éviter que le programme soit mis au rebut. Vous avez parfois besoin de cette personne qui dit : “Faites-le”, mais à long terme, la culture change localement, à la base. » Comme la plupart des promoteurs du bien-être dans les organisations comportant de nombreux lieux de travail, Sylvana se démène pour répondre à des besoins des plus variés. Certains, mais pas tous les sites, sont équipés de supports à vélos et de douches intérieures. Certains membres du personnel ont accès à une profusion d’experts communautaires alors que d’autres ne peuvent même pas attraper un médecin. Même si elle est incapable de se rendre à chaque halte ferroviaire chaque année, Sylvana investit beaucoup d’énergie pour procurer aux travailleurs des postes éloignés un accès égal aux initiatives clés comme les subventions au mieux-être, la surveillance sanitaire et les ressources de l’intranet de l’entreprise. Sylvana engage aussi des experts qui vivent dans ces communautés ou à proximité pour diriger des séances d’apprentissage locales. « J’essaie d’utiliser des ressources locales dans la mesure du possible, pour établir un réseau vers lequel les membres du personnel et leur famille peuvent se tourner quand ils ont besoin d’aide additionnelle. » « Les objectifs de notre programme sont assez simples. Nous essayons d’aider les membres du personnel qui sont en santé à le rester et ceux qui ont des facteurs de risque à agir quand ils sont prêts. » Sylvana Leclerc, Coordonnatrice du mieux-être dans l’entreprise, CFCP Le CFCP en est à son deuxième programme de cinq ans pour le mieux-être dans l’entreprise. Parmi les changements apportés au programme actuel, qui se terminera en 2010, on trouve un comité du bien-être remodelé et revigoré. « C’est toujours difficile d’établir un équilibre entre trouver un nombre suffisant de personnes qui ont un point de vue corporatif et dénicher des personnes qui peuvent assister aux réunions », dit Sylvana. En 2006, le Mieux-être est passé de la Santé au travail aux Ressources humaines, un plus gros service avec un mandat couvrant les activités au Canada et aux États-Unis. Le Programme de mieux-être 2010 a aussi reçu son propre budget, ce qui en a amélioré la pérennité. « L’évaluation de l’impact financier du mieux-être représente toujours un défi, fait remarquer Sylvana. En travaillant en étroite collaboration avec les groupes des avantages sociaux et en alignant notre collecte de données, nous améliorerons notre capacité à établir les avantages financiers. » « Je dirais que je tire la plus grande fierté de l’élan que nous avons pris, déclare Sylvana. Le personnel s’auto-motive et appuie de son propre chef les objectifs de l’entreprise pour le mieux-être, sans toujours se fier à nous pour lui dire : “Voici quelque chose pour vous.” Partager la responsabilité est notre devise et à mon avis, c’est très important. Nous allons aider notre personnel à gérer sa santé mais nous ne gérerons pas sa santé pour lui. » Rester en forme au CFCP : sommaire des initiatives
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